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Chemin du retour

Après quatre heures de sommeil dans la voiture, on repart pour Saint-remy-les-chevreuses. Arrivée sains et sauf vers midi.

Orleans - Chemin du retour 

Tempête en auvergne!

Réveil dans un endroit un peu cra-cra, mais nous avons du chemin et nous nous attardons pas. Direction la France ou j'ai le temps de faire refroidir le moteur dans cette file interminable de voitures qui viennent de passer la douane et se gare n'importe ou pour acheter des produits moins chers qu'en France.
Nous faisons un petit detour a Colioure (Hendaye-Colioure). Toits rouge, petite plage bien francaise et nous nous mettons a table avec enfin du bon pain! le repas est typique avec du bon poisson.

Le port de Colioure 
Direction l'Auvergne avec un petit arrêt devant le viaduc de Millau et passage devant le Mac Do détruit par José Bové il n'y a pas si longtemps. Repas chez Mouni, visite de Jojo et Nadine.
On reprend la route pour arriver le plus tôt possible. Mais les vents sont contre nous : Apres Aurillac, des gars file tout droit dans un fosse a la sortie d'un virage. On attend donc avec eux l'arrivé de la gendarmerie. A Tulle, mini tempête (très localisée) qui laisse quand même des arbres sur la route. On trouve une station essence juste a temps avant la panne sèche. Trop fatigués par tant d'émotions, on dort dans la caisse arrête à une aire d'autoroute.

L'étrange et moderne Barcelone

Réveil dans un vrai lit! A que l'apart de marine est confortable!
Découverte de Barcelone avec marine. Balade depuis la plazza espagna jusqu'au parc à côté de la fondation Miro sur une colline d'ou nous avons une belle vue sur tout Barcelone. Nous descendons dans le centre pour voir le port, quelques maisons de Gaudi.
Il se fait faim et c'est plutôt la galère pour trouver de quoi manger, tout est ferme. On fini par trouver un petit resto au menu simple et a la bouteille de vin a 3 euros. Ca nous remplis suffisamment l'estomac pour repartir de plus belle. Nous découvrons la cathédrale. On prend le métro pour s'approcher du parc Guell : celui avec les bancs courbes avec vue sur Barcelone mais de l'autre côté et filme dans l'auberge espagnole.

Parc Guell à Barcelone 
Nous rentrons pour nous changer histoire de rejoindre la plage à 15mn en bus. La plage n'est pas top top, mais ça fait du bien de se rafraîchir et de nager!
Nous mangeons chez marine, une petite douche et nous voila partie sur la route sur les coups de minuit en n'oubliant pas de passer devant la Sagrada familia, espèce de cathédrale de Gaudi toujours en travaux a l'architecture étrange. On roule environ 1h30 avant de se trouver rapidement un endroit ou planter la tente! Repos bien mérite.

Cox, Valence, Alcoi

Réveil en douceur. Nous prenons notre temps, nous prenons ensuite directement la route et direction Valence ou nous serons peut être pour la Cruz campo!
Finalement non, mais nous la prenons dans un petit bar local à Cox, dépaysement complet. Les gens semblent mexicain tout droit sortie d'un western. Musique forte avec tout le monde qui chante, des enfants, des adultes viennent au bar boire un coup. L'ambiance est sympa et les prix aussi.

La fameuse Cruzcampo 
Direction Alcoi après un détour pour éviter la nationale bondée du bord de cote.
Le paysage est beaucoup plus vert qu'en Andalousie. Nous passons certainement par un circuit touristique anglais, puisqu'ils pullulent avec leurs voitures de locations et leur conduite de montagne hasardeuse. La route montagneuse est belle et les décors varies, champs d'agrumes où nous ramassons quelques citrons pas tout à fait mure.
On y mange après être passer au supermarché, avant bien sur, passage oblige dans un bar a tapas.
On repart jusqu'a Barcelone non-stop. Arrivée vers 23h où nous rejoignons marine pour y manger et dormir et surtout prendre enfin une douche!

Castell de Ferro, Almeria, Cabo de Gata

Au réveil, le ciel est couvert et par instant il pleut. On quitte sans regret ce campement miteux (entre des serres des tomates et sur le lit d'une rivière asséchée. On rebrousse chemin, afin d'aller jeter un coup d'oeil à Castell de Ferro où il y a une magnifique crique. Hélas, il fait trop moche, on n'a pas le courage d'y descendre pour s'y baigner.

Immeubles et serre à tomates 
Direction Almeria, la route est bordée de Serre a tomates. L'aprèm il fait beau, et nous piquons une tête sur la plage d'Almeria. On s'arrête prendre une orchata et granizoda de lemon (enfin!) dans un bar de touriste avec vue sur la mer. On se fait complètement attraper comme tous les touristes, les plats sont vraiment immondes. Un conseil éviter l'ensalada de russa et le thon fumé. Beurk beurk beurk.
Nous rentrons un peu dans les terres pour se diriger vers Banos de Santa Alhamilla qui d'après le routard est une oasis dans un désert. En fait, pas vraiment, c'est un village qui n'a rien d'exceptionnelle, certes un peu plante autour des montagnes arides. Il n'y a même pas de bains! On repart donc un peu déçu.
Direction Cabo de Gata. Ici, le vent souffle fort et la nature est encore reine. La route est bordée de champs de cactus, la montagne a les pieds dans la mer... C'est un Gibraltar miniature et sans les anglais. C'est surtout un parc naturel marin, l'eau est translucide, on n'y voir des plongeurs qui doivent de régaler.
Puis on reprend la route vers le nord, direction Murcia.
On s'arrête peu après Huercal Overa pour passée notre dernière nuit en Andalousie dans un champ au calme (second soir sans douche!!).

Pic Veleta et quatre Mojitos

Réveil par la radio du 4x4 du proprio du champ. En fait il nous ignorer totalement. Petit dej à Grenade, tartine à la tomate nappe d'huile d'olive avec son café con leche bien entendu. Ensuite, bordel monstre à la caisse du parking dans le centre commercial de Grenade. Notre ticket de parking étant reste bloque dans la machine, notre espagnole étant parfait... nous arrivons facilement à nous faire comprendre. Totale, on se dirige avec la voiture jusqu'a une barrière avec des gardes, ou la, muni d'un dico de translation, d'un bout de papier et d'un crayon nous arrivons a nous faire comprendre. Finalement il nous ouvre (avec pas mal de difficultés) la barrière ou nous sortons sans avoir paye. Direction maintenant la Sierra Nevada, grande montée depuis Grenade mais la route est belle est large (refaite depuis les championnat du monde de Ski il y a quelques années). Nous arrivons à 14h à l'arrêt du minibus qui est censé nous amener un peu plus haut. La route s'achève à 2500m d'altitude. On a soif et on décide de s'installer à un café bar pour prendre un verre. Chose rare le serveur parle très bien français, d'ailleurs il a un pote français trois tables plus loin qui nous propose un verre de rouge. On accepte. Le gars est en pause boulot, il teste le moteur de la futur 407 coupe Peugeot en faisant des allez et retour sans cesse depuis Grenade. Ambiance très sympa, le barman du bar "Ski-bob" est en fait d'origine cubaine, française et américaine. Et nous voila déjà arrive a 18h, quatre Mojito plus tard, ou nous prenons à temps le bus de 18h qui nous montent à 3000m d'altitude.

Vue du Pic Veleta - 3392m 
Bien sur, le bus est gratuit pour nous, vu qu'on est des "amigos dé Estefan", le guide dans le bus nous commente ma végétation et le climat du parc naturel de la Sierra Nevada le tout dans un français pas si mal. Il nous apprend que la végétation est au ras du sol, et qu'il faut baisser la tête pour voir la diversité qu'il en sort. Ce parc est intéressant puisqu'il contient des plantes arides provenant de l'Afrique qui se placent entre les caillasses, et des plantes venues du cercle polaire en raison de l'eau fondu des glaces éternelle. Donc un mélange de plantes qui vivent presque sans eau ou au contraire qu'avec de l'eau. Il est en de même avec la faune, avec des oiseaux migrateurs qui font escale a la Sierra Nevada pour le climat qui rappel le cercle polaire ou l'Afrique selon la manière dont on le regarde. On s'attaque au pic Veleta à 3392m d'altitude sans bouteille d'eau, ni pulls, ni carte et en tongs. Il y a pas mal de neige éternelle, le vent est frais! Quel changement par rapport au climat qui règne a Grenade! Nous redescendons a pied jusqu'au village puisqu'il n'y a plus de bus (normal vue l'heure). Il nous reste donc 10km a pied pour rejoindre la voiture, ce qui nous permet de croise un troupeau de bouquetins typique de la Sierra Nevada.
On reprend la route direction Motril sur la côte ou les immeubles sont aux bords des plages et la campagne derrière est envahie de serre à tomate. Ces fameuses tomates précoces que nous trouvons un peu partout. Tant bien que mal, on trouve un petit coin ou planter notre tente, mais rien de fameux.

Grenade et l'Alhambra

Dur dur le réveil à 6h30. Speedage pour aller visiter l'Alhambra à 8h30. C'est beau, mais nous sommes quand même un peu déçu par rapport à la Mezquita de Séville. C'est plus grand, mais il manque de charme, c'est peut être du a la masse de touristes même a 8h30 et aux horaires imposées pour visiter certaines parties.

L'Alhambra à Grenade 
Nous restons moins longtemps que prévu et nous décidons d'attaquer la visite de Grenade. Nous nous baladons dans le quartier arabe jusqu'a arriver à une placette ou se déroule un marche local. C'est assez amusant, les stands de vêtements sont pleines de couleurs vives, les gens parlent entre eux, négocie le prix de leur achat, achète un billet de loterie, ... Nous décidons malgré qu'il soit assez tôt de déjeuner sur la placette pour déguster une paella excellente (recommande par le guide du routard). La balade continue a travers des ruelles toujours différentes, des quartiers calme et désert, des quartiers touristiques et bondes, avec par exemple la rue arabe (selon les guides) ou il ne s'agit en fait que de magasin attrape touristique et de salon de thé. Nous en testons un, le choix est assez grand, mais les thés le sont beaucoup moins et plutôt cher! On continue la visite jusqu'a arriver a la cathédrale que nous choisissons de ne pas visiter au profit de la real capilla, juste a côté. Elle est particulièrement bien conservée, les murs et statue sont peins de partout, les couleurs sont encore belles et vives. A voir. Ensuite nous cherchons l'office du tourisme ou nous trouvons des renseignements pour la Sierra Nevada et les excursions possible. Il est temps de repartir pour prendre une douche gratuite dans un camping, avec pour le coup un accueil chaleureux et sympathique. On plante la tente sans difficultés un peu plus loin dans un champ d'amandier. Les amandes sont encore jeunes et se mange facilement, mmh que c'est bon.

Ronda la perchée, Antequeras et el torcal

Réveil au camping avec vue sur Ronda. Ou que ça fait plaisir de prendre une douche le matin, de faire sa vaisselle dans des lavabos, ...
Bref, nous ne perdons pas trop de temps tout de même et nous visitons Ronda, la ville semble perchée sur des falaises très abruptes. Nous tombons sur une banque BBVA ce qui nous permet de réserver pour l'Alhambra, il ne reste que deux places le matin à 8h30! On se perd agréablement dans cette ville qui semble être artistique, musée, peintre, musiciens dans la rue qui vendent leur cd tout en jouant. On se déniche un petit bar bien populaire tenue par une mamie qui ne quitte pas sa télé pour regarde les séries espagnoles de TVE.

Ronda perchée sur ces falaises 
On se dirige donc tranquillement vers Grenade, on s'arrête a Campillos, un bled paume et désert, tout est ferme, personne n'est dehors, on prend donc juste une Cruz campo et el tinto vino con casera dans le seul bar d'ouvert ou comme souvent, les parents viennent boire avec leur enfants.
La prochaine étape se dénomme Antequera ou nous prenons un petit repas avec un gazpacho typique de la ville, essentiellement plus consistant que les autres. C'est une ville aux milles églises assez différentes, couvents, monastères, ... pullulent. On prend le temps de se balader jusqu'au sommet de la ville.
Apres une petite lecture du guide vert, nous faisons un petit détour a El Torcal, un cirque de pierre qui ressemble a des piles d'assiette géantes entassées. On y fait une balade dans cette ambiance dépaysante, personne, de la pierre et des montagnes.
On se dirige vers Grenade cette fois ci, le paysage est tout aussi beau avec en particulier un lac d'un bleu turquoise superbe. Nous prenons une douche dans une station essence et plantons la tente prête d'un ruisseau. Il s'agit de se coucher un peu plus tôt que les autres jours histoire de se lever pour la visite de demain.

Caseras, plage de sable noir et camping!

Réveil, Oh surprise, nous nous trouvons juste a cote d'un terrain de polo! En fait, nous sommes dans une espèce de banlieue côtière huppé, golf a gogo, terrains de polo, résidence sous surveillance, ... Les villas ne sont pas spécialement belles, direction donc Algesiras. On se balade dans cette ville populaire, l'ambiance semble sympa entre les habitants malgré la grande taille de la ville. On recherche une banque BBVA qui nous permettrait de réserver pour l'Alhambra de Grenade. Nous n'en trouvons pas, mais la balade continue, on prend un petit dej a l'heure espagnole (10h30) ou nous décidons de ne pas réserver pour Ceuta (rien ne semble extraordinaire a voir sur place a part le simple fait d'être sur le continent africain, et comme nous n'avons pas nos passeport sur nous, pas la peine d'imaginer visiter le Maroc!). Nous prenons donc un café con leche accompagne d'une bola, pain grille accompagne de petit bol aux goût différent mais toujours très gras. Des espèces de rillettes, une crème a l'aubergine épicée pleine d'huile et encore une autre sauce indéfinissable mais toujours épicée et grasse. Retour à la voiture, direction Caseras, village blanc plutôt sympa, mais nous nous enfouissons dans les routes (de terres) qui mènent aux villas dans les montagnes, ces villas isolés et très fleuries sont superbes, la route par contre l'est beaucoup moins, très pentues, caillouteuses et j'en passe (C'est pas pour rien qu'ils ont tous des 4x4). On y observe des vautours qui nidifient dans une falaise abrupte. Ils tournent en cercle (comme dans les films). La route est de pire en pire, la voiture daigne montée la cote même en première tellement la pente est rude! Avec de l'élan ça passe tout juste et nous retrouvons enfin une route goudronnée. Nous revenons sur la cote pour piquer une tête. Le sable est noir et brûle les pieds. Tongue obligatoire jusqu'au bord de l'eau! On prend un verre au bar a touriste sur la plage, ceci dit, c'est très rafraîchissant et bon, Latina je ne sais trop quoi, mélange de vin local et limonade encore mais différente des autres. Nous partons a présent pour Ronda en décidant d'éviter la cote touristique qui s'étend en gros d'Algesiras à Malaga. Les terres sont bien plus jolies que les anglais! Le décor est intéressant, tout d'abord très pentues pour passer les montagnes, puis viens le tour de grand plateau ou des chèvres se balade tranquillement. On s'arrête au camping, un vrai oui un vrai. Ca nous permettra de ne pas perdre du temps a chercher, a se reposer un peu, a profiter de la piscine du camping bien agréable le tout pour une facture de 17 euros tout compris pour deux personnes il me semble.

Vue de Ronda sous un olivier du camping 

Tarifa, Cabo de Trafalgar, Médina Sidona

Départ, vue du lac sur fond de montagne qui se trouve à quelque mettre de notre campement et direction Tarifa ! La ville des surfeurs. Balade dans la vieille ville, l'église est surprenante, elle contient une chapelle mauve. La vierge marie y est idolâtrée bien plus que Jésus Christ. On y voit un Jésus noir. Le retable est aussi intéressant à voir. On s'arrête dans un bar branchouille pour se rafraîchir et direction la pointe qui a notre grand regret n'en est pas une puisque qu'elle est interdite (c'est une base militaire). Ceci dit le pont qui mène à cette base nous offre une vue plutôt intéressant, le Maroc devant nous, l'océan atlantique d'un cote et la mer méditerranée de l'autre. Un pied dans l'atlantique, ou que c'est froid, vite vite, en 2mn on se retrouve a nager dans la mer méditerranée chaude est calme ! Apres une bonne petite baignage, on reprend la route vers le Cabo de Trafalgar (autrement dit, on reviens sur nos pas, mais en longeant la cote). Sur la route, des rizières pleines d'eau, étrange par rapport au reste qui est complètement désertique. On y voit encore des cigognes. On arrive par a la pointe par le parc naturel. Ce Cabo est un refuge de rasta, ils sont partout ! Ils vendent tout sortes de choses rasta avant la plage. On manque de s'enliser dans le sable avec la voiture et nous voila sur la « plage » excessivement sale, des morceaux de plastique partout, bref on ne s'y attardent pas. On remonte dans les terres pour s'arrêter a un petit village : Médina Sidona ou nous mangeons pas cher (menu complet a 6 euros) et c'est plutôt bon ! (En particulier leur gazpacho). On assiste ensuite à la venue une à une de petit vieux qui s'installe au bar, sans consommer et pour discuter entre eux. Apres une brève balade dans ce village blanc, nous reprenons la route très jolie des terres en direction d'Algesiras. L'autoroute n'est pas termine, ce qui nous fait perdre du temps mais nous fais voir du paysage. On passe a côte de lac artificiels fraîchement crée (des arbres encore feuillue dépasse de l'eau). Algesiras est la, on accède directement au port ou l'on se fait agresser par des vendeurs pour prendre des billets pour Tanger ou Ceuta. Il faut compter 20 euros par personne pour l'aller en moyenne pour une traverse rapide (30mn).

Castello de Castellar - village hippie 
On sort de cette ville de passage, pour chercher un campement, on tombe agréablement sur Castillo de Castellar, magnifique village blanc très fleuri percher sur un rocher avec vue sur un lac. Ils vivaient une communauté hippies (certains y subsiste encore d'ailleurs). Le détour vaut le coup, les ruelles minuscules sont pavées de galets, la structure du village est anarchique, il y a des petites ruelles dans tous les sens, et un homme nous montre le chemin pour accéder à une vue sur le lac. La nuit tombe et nous devons chercher un campement, bloque entre une foret et une route, c'est nul, très nul, il y a du bruit certainement des grosses bestioles sont proches...

Cadiz, Vejer et la Dune de Tarifa

Le réveil se coup ci ce fait à l'aide des voiture qui finalement n'était vraiment pas loin de notre tente mais le décor et le champ de paille sont superbe : collines, montagnes et champs à pertes de vue! Très peu de lumière de la ville, ce qui nous avez d'ailleurs permis hier soir d'observer un ciel pleins d'étoiles, voie lactée, petite ours complète très distincte, ...
Sur la route, on observe un couple de cigognes et au moins un petit, du haut de leur nid perche sur un poteau.
Direction Cadiz, et après la petite astuce de Séville, on décide de se garer à l'extérieur du centre. De la commence une longue balade en longeant le port (où l'on apprendra par la suite que cette baie ressemble étrangement à la baie de la Havane a Cuba, et que c'est la que le dernier James Bond avait été tournée) à partir des remparts, les rues sont plutôt sale, ce qui est rare en espagne. On se met donc à la recherche d'un bar a tapas qui nous plait accompagnée bien entendu d'une cerveza et d'un "el tinto vino con casera" (ou quelque chose comme ça), mais nous n'obtenons toujours pas d'orchata. La balade se poursuit pour se poser dans un parc, le temps de manger et de se reposer un peu sous le soleil ravageur. On longe la côte et la seule plage (bétonnée et pas très intéressante) avant de revenir un peu plus dans le centre bien plus beau. Un détour dans un café nous fait regarder un peu les séries de TVE, effets spéciaux d'il y a 30 ans, c'est plutôt drôle a voir (on n'y comprend rien de toute façon). L'église est payante et ne semble pas très intéressante au vue des cartes postales vendue a l'entrée et nous décidons donc de ne pas y mettre les pieds mais plutôt de continuer le tour de la ville.
On reprend la voiture et longeons la côte atlantique. Des marrés salants font leur apparitions, on observe depuis la route un village blanc qui semble blotti un sommet d'un petit mont en bordure de l'océan. Arrêt obligatoire! Vejer vaut le déplacement, c'est un village Tout TOUT blanc et aux ferronneries noires. Sur les murs sont dessines des femmes entièrement voilées de noires dont un seul oeil dépasse. Peu de monde dans ce village, normal on se balade a l'heure des anglais, mais pour le coup, les anglais font bien de s'y promener!
Retour à la voiture direction Tarifa! En fait on s'arrête un peu avant, au premier camping exactement histoire d'y prendre une douche gratuite. La route qui mène au camping semble avoir accès directement a la plage et nous décidons d'y faire un petit détour, et quel détour! Foret de pins très vert. On s'arrête, on fait quelques pas, et une énorme dune de sable est là juste devant nous, avançant dans la foret au fil de temps. Une fois en haut, la vue est splendide, montagne a gauche avec a leur sommet une foret d'éolienne, énorme dune qui longe la côte pour se fondre dans la foret, au loin les kite-surfeurs qui profite des derniers vents forts, on font Tarifa qui pointe et semble atteindre le Maroc! En effet il est visible, et bien visible, il n'y a en fait que 15km entre tarifa et le Maroc. On décide de profiter de ce paysage et d'y rester pour manger.

Océan atlantique, Tarifa et le Maroc au fond 
Des surfeurs viennent avec leurs planches de snow surfer sur les dunes de sables! La nuit est déjà la, les lumières des Tanger s'allume, celle de Tarifa aussi, il est grand temps de chercher un campement. Vite la voiture, enfin vite s'il l'on veux, plutôt la galère pour trouver un endroit ou camper. En effet les campings près de la côte, même pas la peine d'imaginer un endroit ou y dormir. On décide donc de prendre un petit chemin qui monte et rentre dans les terres. On atterrit dans un parc naturel, qui comme d'habitude est clôture des deux cotes. Enfin, on trouve a 500m d'un lac (sans le voir) un endroit ou camper, chênes lièges, oliviers sauvages, le décor est plante ainsi que la tente. On lève la tête pour admirer ce ciel si étoile.

La Caniculaire Séville

Le réveil se fait dans un champ de tournesols. Après un petit déjeuner, nous nous dirigeons vers Séville en ce garant (sous les conseils du routard), à l'extérieur de la ville histoire d'oublier les embouteillages et de profiter d'un parking gratuit! Après une brève balade dans la ville, il est déjà l'heure des tapas (enfin!), que nous trouvons dans un bar typique (enfin d'après le routard). C'est plutôt bon, c'est en fait une entrée (n'importe laquelle) mais en plus petit et servit pour l'apéro avec le plus souvent une bière ou du vin mélange avec de la limonade. Ne pas oublier de demander directement la spécialité au barman sous peine de se retrouver avec des choses pas très intéressantes comme une macédoine ou un morceau de thon par exemple.
On suit les instructions avec regret des guides, qui nous disent que la cathédrale vaut le détour, tout d'abord, les prix ont nettement augmente (7 euros l'entrée à la cathédrale) pour finalement voir une cathédrale très haute, mais dénue d'intérêt majeur, chaque pièces est close, rendue inaccessible par des grilles noires immondes, voir même complètement cache de la vue par de grand panneaux noires. La cathédrale est dénature, tout est mis sous plastique, avec des tas de babioles qu'ils ont trouve sur ou proche des lieux de la cathédrale. bof bof.
La chaleur est bien présente, et nous recherchons donc un parc pour se reposer un peu à l'ombre.

La canicule à Séville 
Et bien, c'est chose trouve, les pieds dans l'eau d'un petit bassin, sieste puis déjeuner très tranquille est même sans touristes!
Ensuite, on se ressaisi de cette visite décevante et nous tentons le Real Alcazar qui est lui par contre splendide, magnifique, somptueux, ... il est tard est nous devons nous dépêcher pour visiter, les pièces typiquement musulmane sont pleines de détails et de couleurs, les parcs et jardins sont très variés, les catacombes valent le détour. Bref, un monument qui vaut le détour à Séville a lui tout seul. Petit conseil : prenez y votre pique-nique et restez-y! Les parcs sont propices à la sieste, car l'ombre et l'eau y sont présents.
Bon, nous nous sommes un peu éloigner de la voiture, et nous rentrons doucement tout en continuant notre visite. Douche gratuite dans une station essence, la encore, il suffit d'y aller avec ses clés de voiture et de les échanger contre les clés de la douche momentanément. Ensuite, on reprend la route en se dirigeant vers le sud, mais en déviant vers les terres plus éloignes de l'autoroute pour nous retrouver a Archos de la Frontera. Village tranquille, il fait déjà nuit, on s'installe sur des bancs public pour manger. Tout le village s'apprête à faire la fête sur la grande place, une scène de concert, des bars improviser, et beaucoup de place pour danser. Tout le monde arrive, tous, tous, tous, du plus âgé au plus jeune, musique électronique ou pas, ils viennent se distraire.
On s'éloigne un peu pour se trouver un campement dans les champs coupés, bien entendue à la lueur des phares et de notre lampe de poche.

Cordoue la splendide

Réveil plutôt facile pour une fois et on part directement vers l'Andalousie tant attendue. On s'arrête au point de vue qui limite l'Andalousie, la vue est moche (pas la peine de s'y arrête), on y vois des montagnes et une grosse route qui passe au milieu!On arrive sur Cordoue par la ville moderne et on décide d'acheter de quoi manger dans le carrefour de la Sierra. Les stands de jambons serrano entier accrochés à des bouts de ficelle sont énormes, ainsi que ceux des tomes de fromages qui, à priori se ressemblent tous par leurs textures et leurs couleurs. Par contre le pain n'est vraiment pas terrible. Les sandwiches ainsi faits sont quand même plutôt bons en particulier grâce au jambon fume. On continue de se diriger vers le centre et on découvre un peu avant un petit quartier résidentielle intéressant, les arbres des rues sont des orangers, les murs sont blanc, ocre jaune, vert, les ferronneries sont omniprésentes, la mini escale en valait la peine!

La Mezquita 
Sous les conseils du routard, on se dirige tout droit vers la mezquita - cathédrale, rien a dire, c'est a voir et a ne pas manquer, c'est une réelle foret de pilier entache par une cathédrale construite en plein milieu de la mosquée mais qui donne un caractère curieux intéressant. Tout a démarré par un temple romain, puis une basilique chrétienne, une mosquée, et enfin une cathédrale. Bref un chef d'oeuvre a ne pas manquer!Pour finir on file se restaurer dans un petit resto du routard, du coup il y avait plein de français (proscrire le routard pour les restos la prochaine fois), ceci dit, la fameuse "cerverza" CruzCrampo est bonne. L'après midi on voulais faire l'alcazar et ses jardins mais c'est déjà ferme, dommage. On se balade au hasard dans les ruelles, on traverse le pont avec les ruines des moulins a haubans, le fleuve est large, couleur sable, avec pas mal de végétation sur des îlots ou des échassiers s'amusent. On dirait le Nil! L'autre pont beaucoup plus moderne n'est pas terrible, mais l'ombre porte en dessous et les banc aménage sont propice a une bonne petite sieste. Ensuite de retour dans le vieux Cordoue, on découvre le quartier juif, sa synagogue, les patios paisible et ombrage. On monte aussi sur les toits terrasse d'un immeuble ou nous avons une vue étrange, Cordoue semble être une oasis en plein désert, la vue au loin, colline aride nous donnent cette impression. On quitte Cordoue, et nous décidons de ne pas prendre l'autoroute qui se dirige vers Séville mais nous optons pour la route qui longe les montagnes et un fleuve. Elle n'est pas extraordinaire, on n'y voit pas beaucoup de village. Du coup on s'écarte pour faire un détour dans le parc national de la Sierra Norte. C'est plutôt un faux parc naturel puisque c'est un parc de taureaux, boeufs et veau clôture. On passe devant des ranch (c'est Dallas à l'espagnole!). Evidemment pour ne pas revenir sur nos pas on empreinte une route un peu plus petite, une fameuse SE qui n'est ni plus ni moins qu'un chemin de terres, cailloux, crevasses, tout juste large pour un scooter. On traverse la végétation, c'est drôle mais nous n'avancions pas. Les odeurs sont varies comme les plantes, les bosquet d'eucalyptus sont vraiment appréciable, puis viens les champs d'oliviers et de chênes lièges a perte de vue. On sort enfin de se fourbie, et il est temps de prendre une douche dans une station essence (bien sur), sauf que cette fois, c'est gratuit, dans le camping de Séville coince entre l'aéroport et le periph. Il est déjà 23h30, il est temps de s'éloigner un peu et de trouver sous les phares de la voiture un endroit ou dormir, un champ de tournesol fera notre affaire.

Madrid la citadine

Réveil dans le cirage après cette nuit bruyante et nous prenons la route directement pour s'arrêter un peu avant Burgos pour prendre une douche (enfin!) dans un camping, 2,50 euros la douche, c'est un peu un prix de touriste mais bon, c'est raisonnable. On continue notre chemin en faisant étape à Burgos, les avenues qui mènent aux centres sont très larges, avec des grands immeubles tout du long, un peu comme les avenues américaines. Le centre est sympa, sans plus, on esquive la visite de l'église car nous sommes radin, tant pis! La route continue, les paysages défilent, on quittent les montagne pour se retrouver plus dans des grandes plaines remplies de champs jusqu'a Madrid.

Rue pietonne à Madrid 
Nous y goûtons notre première bière espagnole (cerveza) au bord d'une terrasse, menu à 7,50 euros et un "café con leche", apparemment très habituel dans les bar et resto espagnole. Les rues sont pleines de monde, tout le monde est dehors, les voiles suspendues entre les immeubles ombrage les rues piétonnes. On s'arrête dans une grande librairie très complète, on y trouve de la littérature française sans problème, des doubles bibliothèques coulissantes pleines a ras bord de livres. On s'enterre un peu pour tester le métro, première impression : la propreté, pas un bout de papier traîne. Les petits boulots pullule, des hommes sandwich, des cireurs de chaussures, ... On continue la balade jusqu'a un grand parc compose de plusieurs jardin aux styles différents et nous nous reposons un instant devant un immense bassin. Apres avoir vu les couleurs vive que porter les espagnole, vert, rose, jaune, et après s'être amuse d'un groupe de touriste japonais on se dirige tout droit vers la cathédrale. Haute, très haute et un orgue a sa mesure, l'organiste parait être une miniature! Il joue du bach. Les vitraux sont modernes et donnent beaucoup de luminosité en se reflétant sur les colonnes blanches. Les plafonds sont peins de couleurs soutenue. Il commence a être tard, on se dirige vers la voiture pour y trouver Oh surprise une amende plutôt sale (42 euros!) malgré qu'elle soit de première catégorie (a compare aux 11 euros d'une amende a Paris). Madrid ville branchée, citadine, c'est ce que nous retenons de se passage avant de continuer notre chemin pour s'arrête a une station essence et y prendre une douche (de routier, mais excessivement propre) pour une somme de 3 euros (on s'est fait il me semble arnaquer avec nos airs de touristes). On s'arrête au village le plus proche, typique, paisible, ou nous ne manquons pas de nous y balader. Le soleil se couche et les murs blancs de la ville deviennent chaud, orange, rouge, ... tout le village sort ses chaises pour les mettre a leurs paliers. C'est la discussion générale. L?ambiance semble chaleureuse. La "major plazza", ses arcades, ses fontaines au centre du jardin, avec ses bancs public pleins dépayse complètement. La fraîcheur du soir attire, il est 23h et du plus petit au plus age sont dehors, pas de groupes d'ages. Bref il fait déjà presque noir, il est temps de trouver un campement (sauvage bien sur), le champ proche d'une route fera l'affaire. Le repas est tardif mais délicieux : des pâtes a l'huile d'olive!

Départ de Saint-remy-les-chevreuses

Nous optons pour les nationales et autoroutes gratuites par économie mais aussi pour voir un peu plus de pays : on traverse Chartres, Tours, Poitiers (et son Futuroscope visible depuis la route), Angoulême puis nous traversons les landes et enfin, la côte atlantique apparaît, Biarritz, Hendaye, la route deviens embouteillée par les touristes français qui veulent traverser la frontière. Les douanes ne nous posent aucunes difficultés, c'est complètement transparent!

Plaza de la Constitucion 
On continue un peu de longer la mer et on se retrouve a San Sébastien, le dépaysement est la malgré une énorme présence de français. On visite l'église troglodyte, la "plazza de la constitution" qui ressemble a une énorme place rectangulaire avec des arcades et des numéros sur toutes les fenêtres des habitations pour rappeler les arènes. On reprend la route, finalement nous ne sommes pas si fatigué que ça, on s'arrête dans un village de montagne typique, avec sa "major plazza" et ses arcades. Le village est sur un flan de montagne, les pentes sont raides a tel point que nous avons l'impression d'être couche dans la voiture, et on fini par camper au dessus du village avec une belle vue sur toute la vallée. On plante la tente juste avant qu'il grêle! Et oui, de la grêle! Des grêlons qui tiennent dans la paume, ils sont énormes, la tente résiste (ouf!). Mais la nuit nous fait part aussi, d'orage, de coup de tonnerre, d'éclairs, de vents, ... Notre première nuit démarre donc plutôt mouvementée.